Isabelle Bournat aborde l’écriture par le recueil de poésie Journal d’un jeune homme égaré, auquel succède le roman La fille qui marchait dans la nuit, salué par Andrée Chédid et Prix d’encouragement du Centre National du Livre. Elle se tourne ensuite vers le théâtre et sa première pièce Enfantement fait l’objet d’une mise en espace avec le comédien Christian Cloarec de la Comédie Française. Puis une dizaine de pièces sont éditées et jouées en France et en Belgique. Outre ses pièces historiques La passion Richelieu et Chamfort, soutenue par France-Culture, son univers repose sur des situations contemporaines entre célébration lyrique et comédie grinçante : Résidence Beaurivage traite avec une tendre ironie de la vieillesse en maison de retraite, Dansons la farandole est une farce socio-politique, Homme inutile épingle le monde du travail, Mercenaires et rédemption propose un oratorio amoureux, La rose jaune accueillie avec succès à Avignon évoque des questions bioéthiques…

Elle revient à la poésie avec le recueil J’ai pris frères et des récitals de poésie à Paris tels que Ode au monde. Elle écrit également des fictions radio sur France-Inter pour l’émission Nuits noires, pour l’émission Affaires sensibles Annie Girardot l’inoubliable et pour Autant en emporte l’histoire Hortense Schneider la belle d’Offenbach. Attachée aux croisements artistiques, elle coopère avec le compositeur Sylvain Marchal notamment pour Danse créé à Jonzac au Festival des Eurochestries et repris au Palais des Congrès de Strasbourg, puis pour Zone sidérale. Elle a par ailleurs reçu une formation de comédienne à l’Ecole Florent dans la classe de Francis Huster. Elle a été parallèlement journaliste pour de nombreux secteurs et elle anime régulièrement des ateliers d’écriture tous publics.

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